DOXORUBICINE TEVA 20 mg-10 ml, solution injectable, boîte de 1 flacon de 10 ml
Retiré du marché le : 17/02/2014
Dernière révision : 29/01/2007
Taux de TVA : 2.1%
Laboratoire exploitant : TEVA SANTE
- Cancers du sein.
- Sarcomes des os et des parties molles.
- Maladie de Hodgkin et lymphomes non Hodgkiniens.
- Tumeurs solides de l'enfant.
- Cancers du poumon.
- Leucémies aiguës et chroniques.
- Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac.
- Sarcomes des os et des parties molles.
- Maladie de Hodgkin et lymphomes non Hodgkiniens.
- Tumeurs solides de l'enfant.
- Cancers du poumon.
- Leucémies aiguës et chroniques.
- Cancers de la vessie, de l'ovaire, de l'estomac.
CONTRE-INDIQUE :
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
- Toxicité cardiaque induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenue pour une autre anthracycline.
- Cardiopathie avec insuffisance myocardique, traitements antérieurs avec des doses cumulées complètes de doxorubicine ou d'autres anthracyclines. L'insuffisance coronarienne n'est pas une contre-indication si elle est contrôlée et ne se complique pas d'une altération franche de la fonction ventriculaire gauche.
- Dépression médullaire.
- Grossesse et allaitement : chez l'animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène. La doxorubicine passe dans le lait maternel.
- Association avec le vaccin contre la fièvre jaune.
DECONSEILLE :
Associations déconseillées : phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) ; autres anthracyclines.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
- Toxicité cardiaque induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenue pour une autre anthracycline.
- Cardiopathie avec insuffisance myocardique, traitements antérieurs avec des doses cumulées complètes de doxorubicine ou d'autres anthracyclines. L'insuffisance coronarienne n'est pas une contre-indication si elle est contrôlée et ne se complique pas d'une altération franche de la fonction ventriculaire gauche.
- Dépression médullaire.
- Grossesse et allaitement : chez l'animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène. La doxorubicine passe dans le lait maternel.
- Association avec le vaccin contre la fièvre jaune.
DECONSEILLE :
Associations déconseillées : phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) ; autres anthracyclines.
MISES EN GARDE :
- Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d'éventuelles modifications toxiques.
- La doxorubicine sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.
- Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (voir effets indésirables) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l'objet d'une surveillance hématologique.
- Le traitement ne doit pas être instauré en cas de numération granulocytaire inférieure à 2000/mm3 en raison de la survenue fréquente de dépression médullaire (sauf en cas de leucémie aiguë).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Il est indispensable de diminuer les doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine ou transaminases élevées) : chez ces sujets, en effet, les taux sanguins de doxorubicine et la demi-vie plasmatique de ce produit sont augmentés, d'où une majoration des effets secondaires (administrer alors 15 à 30 mg/m² toutes les 4 semaines).
- L'administration de la dose en une injection réduit considérablement l'incidence des stomatites.
- L'espacement des cycles par un intervalle de 3 ou 4 semaines permet la réparation des cellules sanguines et des cellules immunocompétentes.
- Le respect de la dose totale maximale de 500 mg/m² limite l'apparition de la myocardite congestive.
- Il est évident qu'il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique.
- La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir.
- Ce médicament contient 35,40 mg de sodium par flacon de 10 ml : en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
- Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d'éventuelles modifications toxiques.
- La doxorubicine sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.
- Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (voir effets indésirables) peuvent être curables à condition d'une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l'objet d'une surveillance hématologique.
- Le traitement ne doit pas être instauré en cas de numération granulocytaire inférieure à 2000/mm3 en raison de la survenue fréquente de dépression médullaire (sauf en cas de leucémie aiguë).
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Il est indispensable de diminuer les doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine ou transaminases élevées) : chez ces sujets, en effet, les taux sanguins de doxorubicine et la demi-vie plasmatique de ce produit sont augmentés, d'où une majoration des effets secondaires (administrer alors 15 à 30 mg/m² toutes les 4 semaines).
- L'administration de la dose en une injection réduit considérablement l'incidence des stomatites.
- L'espacement des cycles par un intervalle de 3 ou 4 semaines permet la réparation des cellules sanguines et des cellules immunocompétentes.
- Le respect de la dose totale maximale de 500 mg/m² limite l'apparition de la myocardite congestive.
- Il est évident qu'il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique.
- La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir.
- Ce médicament contient 35,40 mg de sodium par flacon de 10 ml : en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
- La dépression médullaire et la cardiotoxicité sont des facteurs toxiques limitant la dose :
. stomatites,
. hypoplasie médullaire chez environ 2/3 des malades,
. immunodépression rapidement régressive,
. alopécie dans 90% des cas, mais réversible à l'arrêt du traitement,
. aménorrhée, azoospermie.
. Quelques modifications de l'ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l'espace QT en particulier ; des troubles aigus du rythme peuvent survenir dans les heures qui suivent l'injection. Des contrôles de l'ECG fréquents, éventuellement complétés par un enregistrement sur 24 heures (méthode Holter) doivent permettre d'en préciser la signification.
- Des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés.
- Dans certains cas, une insuffisance cardiaque sévère, rebelle au traitement habituel, peut survenir. Ces réactions sont rares chez les malades ayant reçu une dose totale inférieure à 550 mg/m², elles sont plus fréquentes au-delà de cette dose et peuvent dans ce cas atteindre 27% des malades.
- On a également signalé l'apparition d'accès fébriles, de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales et de diarrhées. Mais ces manifestations sont transitoires et ne posent pas de problème thérapeutique sérieux.
- Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine.
- Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- L'administration intravésicale a été associée aux réactions suivantes : hématurie, irritation vésicale et urétrale, pollakiurie. Ces réactions sont habituellement d'intensité modérée et de courte durée. Une cystite hémorragique peut être responsable d'une éventuelle diminution de la capacité vésicale.
. stomatites,
. hypoplasie médullaire chez environ 2/3 des malades,
. immunodépression rapidement régressive,
. alopécie dans 90% des cas, mais réversible à l'arrêt du traitement,
. aménorrhée, azoospermie.
. Quelques modifications de l'ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l'espace QT en particulier ; des troubles aigus du rythme peuvent survenir dans les heures qui suivent l'injection. Des contrôles de l'ECG fréquents, éventuellement complétés par un enregistrement sur 24 heures (méthode Holter) doivent permettre d'en préciser la signification.
- Des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés.
- Dans certains cas, une insuffisance cardiaque sévère, rebelle au traitement habituel, peut survenir. Ces réactions sont rares chez les malades ayant reçu une dose totale inférieure à 550 mg/m², elles sont plus fréquentes au-delà de cette dose et peuvent dans ce cas atteindre 27% des malades.
- On a également signalé l'apparition d'accès fébriles, de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales et de diarrhées. Mais ces manifestations sont transitoires et ne posent pas de problème thérapeutique sérieux.
- Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine.
- Avec les inhibiteurs de la topoisomérase II, il a été rapporté une incidence plus élevée qu'attendue de leucémies secondaires se présentant comme des leucémies de novo LAM2, LAM3, LAM4. De telles formes peuvent présenter une courte période de latence (de 1 à 3 ans). Ces formes, accessibles à un traitement curateur, nécessitent un diagnostic précoce et un traitement adapté à visée curative (voir rubrique mises en garde et précautions d'emploi).
- L'administration intravésicale a été associée aux réactions suivantes : hématurie, irritation vésicale et urétrale, pollakiurie. Ces réactions sont habituellement d'intensité modérée et de courte durée. Une cystite hémorragique peut être responsable d'une éventuelle diminution de la capacité vésicale.
SURVEILLANCE du traitement :
- NFS avant chaque cycle.
- Cardiaque régulièrement : examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiographie thoracique.
- NFS avant chaque cycle.
- Cardiaque régulièrement : examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiographie thoracique.
PRUDENCE en cas de conduite de véhicules ou d'utilisation de machines (nausées et vomissements).
Grossesse :
Ce médicament est contre-indiqué.
Chez l'animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène.
Allaitement :
La doxorubicine passe dans le lait maternel.
Ce médicament est contre-indiqué.
Chez l'animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène.
Allaitement :
La doxorubicine passe dans le lait maternel.
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Vaccin contre la fièvre jaune :
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Phénytoïne, (et par extrapolation fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
- Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
- L'administration préalable ou simultanée d'autres anthracyclines potentialise la cardiotoxicité de la doxorubicine.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Immunosuppresseur (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Rifampicine, barbituriques et autres médicaments inducteurs du cytochrome P450 :
Diminution des taux plasmatiques de la doxorubicine par augmentation de son métabolisme hépatique.
- Cimétidine et autres médicaments inhibiteurs du cytochrome P450 :
Augmentation des taux plasmatiques de la doxorubicine par diminution de son métabolisme hépatique : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la doxorubicine.
ASSOCIATION CONTRE-INDIQUEE :
Vaccin contre la fièvre jaune :
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
ASSOCIATIONS DECONSEILLEES :
- Phénytoïne, (et par extrapolation fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne.
- Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle.
Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
- L'administration préalable ou simultanée d'autres anthracyclines potentialise la cardiotoxicité de la doxorubicine.
ASSOCIATION A PRENDRE EN COMPTE :
Immunosuppresseur (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus) :
Immunodépression excessive avec risque de lymphoprolifération.
ASSOCIATIONS FAISANT L'OBJET DE PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- Rifampicine, barbituriques et autres médicaments inducteurs du cytochrome P450 :
Diminution des taux plasmatiques de la doxorubicine par augmentation de son métabolisme hépatique.
- Cimétidine et autres médicaments inhibiteurs du cytochrome P450 :
Augmentation des taux plasmatiques de la doxorubicine par diminution de son métabolisme hépatique : surveillance clinique et adaptation de la posologie de la doxorubicine.
Posologie :
La posologie moyenne est de 40 à 75 mg/m² par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par un intervalle de 3 à 4 semaines. Les cycles sont répétés jusqu'à une dose totale maximale de 550 mg/m².
La posologie doit être réduite en cas d'association avec d'autres cytostatiques, en cas d'hyperbilirubinémie.
- Posologie chez l'enfant :
. La dose recommandée en monothérapie est de 75 à 90 mg/m². Il faut prévoir l'apparition de phénomènes de myélotoxicité, avec nadirs des numérations cellulaires 10 à 12 jours après le début du traitement, mais l'importante réserve médullaire de l'enfant par rapport à l'adulte permet habituellement une récupération rapide à la suite de ces phénomènes.
. La doxorubicine s'administre sous forme de bolus intraveineux ou de perfusion continue. Les injections en bolus entraînent des concentrations plasmatiques maximales plus élevées et s'avèrent donc probablement plus cardiotoxiques que les perfusions. Le risque de myocardiopathie augmente lorsque la dose cumulée dépasse 550 mg/m² et chez le jeune enfant il y a lieu de surveiller l'administration de doxorubicine par échocardiographie.
. En cas de cardiopathie préexistante ou d'antécédents de radiothérapie cardiaque, il ne faut pas excéder une dose cumulée de 400 mg/m².
. En association avec des oncolytiques, la dose de doxorubicine est de 50 à 75 mg/m². La dépression médullaire peut être plus prononcée en raison des effets additifs des divers produits.
- Cancer superficiel de la vessie et cancer in situ :
. La dose recommandée en monothérapie est de 50 mg dans 50 ml de sérum physiologique, l'administration étant réalisée au moyen d'un cathéter stérile. Cette dose est initialement hebdomadaire, pour devenir mensuelle par la suite. La durée optimale du traitement n'a pas encore été déterminée ; elle est comprise entre 6 et 12 mois.
. Les restrictions concernant la dose cumulée maximale en cas d'administration intraveineuse ne s'appliquent pas à la voie intravésicale, en raison de l'absorption systémique négligeable de la doxorubicine.
Mode d'administration :
Perfusion IV.
- On administre la dose de doxorubicine en 3 à 5 minutes minimum dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique ou de solution de glucose à 5% :
. soit en une seule fois,
. soit en 2 fois au cours de la journée,
. soit répartie sur 2 ou 3 jours.
- Il n'est pas nécessaire de procéder à une longue perfusion, celle-ci pouvant être débutée peu de temps avant l'administration de la doxorubicine et arrêtée quelques minutes après.
- Chez les patients à risque cardiotoxique accru, on préférera une perfusion continue de 24 heures plutôt qu'une injection en bolus, afin de minimiser la fréquence des manifestations de cardiotoxicité sans pour autant diminuer l'efficacité thérapeutique du produit. Chez ce type de patients, il convient de mesurer la fraction d'éjection systolique avant chaque cure.
ATTENTION :
- Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est bien intraveineuse.
- Toute extravasation risque de produire une nécrose des tissus environnants : dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
- En cas d'extravasation, interrompre immédiatement l'injection du médicament et recommencer en choisissant une autre veine. Traiter la zone infiltrée.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
La posologie moyenne est de 40 à 75 mg/m² par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par un intervalle de 3 à 4 semaines. Les cycles sont répétés jusqu'à une dose totale maximale de 550 mg/m².
La posologie doit être réduite en cas d'association avec d'autres cytostatiques, en cas d'hyperbilirubinémie.
- Posologie chez l'enfant :
. La dose recommandée en monothérapie est de 75 à 90 mg/m². Il faut prévoir l'apparition de phénomènes de myélotoxicité, avec nadirs des numérations cellulaires 10 à 12 jours après le début du traitement, mais l'importante réserve médullaire de l'enfant par rapport à l'adulte permet habituellement une récupération rapide à la suite de ces phénomènes.
. La doxorubicine s'administre sous forme de bolus intraveineux ou de perfusion continue. Les injections en bolus entraînent des concentrations plasmatiques maximales plus élevées et s'avèrent donc probablement plus cardiotoxiques que les perfusions. Le risque de myocardiopathie augmente lorsque la dose cumulée dépasse 550 mg/m² et chez le jeune enfant il y a lieu de surveiller l'administration de doxorubicine par échocardiographie.
. En cas de cardiopathie préexistante ou d'antécédents de radiothérapie cardiaque, il ne faut pas excéder une dose cumulée de 400 mg/m².
. En association avec des oncolytiques, la dose de doxorubicine est de 50 à 75 mg/m². La dépression médullaire peut être plus prononcée en raison des effets additifs des divers produits.
- Cancer superficiel de la vessie et cancer in situ :
. La dose recommandée en monothérapie est de 50 mg dans 50 ml de sérum physiologique, l'administration étant réalisée au moyen d'un cathéter stérile. Cette dose est initialement hebdomadaire, pour devenir mensuelle par la suite. La durée optimale du traitement n'a pas encore été déterminée ; elle est comprise entre 6 et 12 mois.
. Les restrictions concernant la dose cumulée maximale en cas d'administration intraveineuse ne s'appliquent pas à la voie intravésicale, en raison de l'absorption systémique négligeable de la doxorubicine.
Mode d'administration :
Perfusion IV.
- On administre la dose de doxorubicine en 3 à 5 minutes minimum dans la tubulure d'une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique ou de solution de glucose à 5% :
. soit en une seule fois,
. soit en 2 fois au cours de la journée,
. soit répartie sur 2 ou 3 jours.
- Il n'est pas nécessaire de procéder à une longue perfusion, celle-ci pouvant être débutée peu de temps avant l'administration de la doxorubicine et arrêtée quelques minutes après.
- Chez les patients à risque cardiotoxique accru, on préférera une perfusion continue de 24 heures plutôt qu'une injection en bolus, afin de minimiser la fréquence des manifestations de cardiotoxicité sans pour autant diminuer l'efficacité thérapeutique du produit. Chez ce type de patients, il convient de mesurer la fraction d'éjection systolique avant chaque cure.
ATTENTION :
- Il est extrêmement important de s'assurer que l'administration est bien intraveineuse.
- Toute extravasation risque de produire une nécrose des tissus environnants : dans ce cas, il convient d'interrompre immédiatement l'injection.
- En cas d'extravasation, interrompre immédiatement l'injection du médicament et recommencer en choisissant une autre veine. Traiter la zone infiltrée.
Modalités de manipulation :
- La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
Durée de conservation :
3 ans.
Après dilution dans du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5% pour des solutions de concentration comprises entre 0,05 et 5 mg/ml, la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre 15°C et 25°C et à l'abri de la lumière. Toutefois, d'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
3 ans.
Après dilution dans du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5% pour des solutions de concentration comprises entre 0,05 et 5 mg/ml, la stabilité physicochimique a été démontrée pendant 7 jours à une température comprise entre 15°C et 25°C et à l'abri de la lumière. Toutefois, d'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement.
Précautions particulières de conservation :
A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés à la rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination : chlorure de sodium à 0,9%, glucose à 5%.
- L'hémodialyse est inutile, la doxorubicine étant excrétée en majorité par voie biliaire et intestinale.
- En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions. L'administration d'une dose unique très élevée peut déclencher une dégénérescence du myocarde dans les 24 heures.
- En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction cardiaque et effectuer quotidiennement des numérations formules sanguines pour guider d'éventuelles transfusions. L'administration d'une dose unique très élevée peut déclencher une dégénérescence du myocarde dans les 24 heures.
Classe pharmacothérapeutique : ANTHRACYCLINES ET APPARENTES,
Code ATC : L01DB01.
Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines.
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'ADN et de l'ARN comme agent intercalant au niveau de l'ADN.
Code ATC : L01DB01.
Antibiotique cytotoxique de la famille des anthracyclines.
Les études fondamentales ont montré que la doxorubicine se fixe rapidement sur les structures nucléaires de la cellule, bloquant la synthèse de l'ADN et de l'ARN comme agent intercalant au niveau de l'ADN.
- Après administration par voie intraveineuse, la doxorubicine quitte rapidement le plasma sanguin pour se fixer sur les tissus sous forme active, non métabolisée.
- La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.
- La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50% de la dose en 7 jours).
- L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10% de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).
- Compte tenu de l'élimination hépatobiliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité.
- La courbe d'élimination plasmatique du produit est triphasique avec une phase initiale rapide, d'une demi-vie d'environ 5 minutes et une phase terminale lente, d'une demi-vie d'environ 36 heures.
- La doxorubicine est éliminée essentiellement par l'excrétion biliaire sous forme de produit inchangé et de métabolites (40 à 50% de la dose en 7 jours).
- L'excrétion urinaire est négligeable (environ 10% de la dose, principalement sous forme de produit inchangé).
- Compte tenu de l'élimination hépatobiliaire de la doxorubicine, toute modification de la fonction hépatique peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques du produit avec une demi-vie très allongée en cas d'insuffisance hépatique sévère et un risque de toxicité.
En raison de l'incidence des nausées et des vomissements induits, la conduite automobile et l'utilisation de machine sont déconseillées.
Sans objet.
- La solution peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5% à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 mg/ml.
- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Absence d'information dans l'AMM.
10 ml de solution en flacon (verre de type I) avec bouchon en butylélastomère ; boîte de 1.